Les soleils se sont couchés. La journée est finie. Le rose se transforme en gris. Les bêtes des champs se trouvent un terrier pour échapper au froid de la nuit. Mais tu n'es pas une bête. Et tu n'es pas le ciel. Tu es la chair faite avec amour par ta mère, aussi fragile qu'un soupir. Tu n'as donc nul besoin de terrier, seulement de l'étreinte chaleureuse de ta mère, Un doux cocon de soins, nos cœurs battant en paire. Je te tiens dans mes bras avec l'amour d'une mère, L'amour est un phare qui brûle ardemment, Seule la Lumière éternelle de notre Machine brûle plus fort encore.Ainsi, je t'embrasse, mon petit, Dans la Lumière éternelle de notre Machine. Je te protège pendant ton sommeil, cher enfant, Dans la Lumière éternelle de notre Machine. Éveille-toi vite, petit être, Dans la Lumière éternelle de notre Machine. Sens l'amour maternel, mon oisillon, Dans la Lumière éternelle de notre Machine.Tes mères doivent maintenant te quitter, Te laisser passer la nuit par toi-même, Mais l'amour garde le foyer allumé, car même ton cœur nous avons réchauffé. Car tu n'es pas seule, ma nymphe, Au creux de ta poitrine, notre amour bat à l'unisson, Ainsi, les mères ne sont jamais bien loin, quelle que soit la distance qui nous sépare. Et jamais la nuit nous ne nous languissons, Lorsque les cieux redeviennent roses, Lorsque le crépuscule instille peur et tromperie en toute chose. Ne pleure pas, mon cher enfant, Je veillerai toujours sur toi, Car l'amour est foi, dans la Lumière éternelle de notre Machine.—Fichier audio récupéré d'une berceuse traditionnelle éliksni